Cette étudiante italienne de 24 ans va pouvoir faire son entrée aux Darwin Awards.
La jeune femme a trouvé la mort lors de ce jeu érotique japonais, dans un parking de la périphérie de Rome (drôle d’endroit pour faire ce genre d’expérimentation). Une autre étudiante de 23 ans, qui participait aussi à ce jeu (apparemment très demandé), est pour l’instant dans un état grave. Un ingénieur de 42 ans qui avait ligoté les deux victimes, sans doute consentantes, a été arrêté.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les trois compères avaient passé la soirée en boîte, à boire et « fumer de la drogue », quand l’une des étudiantes a eu une idée lumineuse : elle a proposé à ses collègues de se rendre dans le parking d’un immeuble de l’administration fiscale dont elle est la gardienne.
Puis les choses ont un peu dégénéré. L’ingénieur, passionné de jeux érotiques bondage, a alors tenté d’appliquer la technique du shibari*, qui consiste à attacher des personnes « avec art et raffinement » (tant qu’à faire).
Les deux jeunes femmes étaient alors liées de manière très étroite par la même corde, accrochée à deux mètres de hauteur dans un mouvement de balancier. En remontant, la corde provoquait un étranglement (recherché) de quelques secondes, et le moindre mouvement de l’une conditionnait celui de l’autre. Or, l’une des deux s’est évanouie et son poids tendant vers le bas a alors entraîné la suffocation de l’autre.
L’ingénieur a tenté de sauver les jeunes femmes en coupant la corde, avant d’appeler les secours. Il a été arrêté pour homicide. La police a retrouvé dans sa voiture cordes et harnais.
Source : Europe 1
*Le Shibari est aujourd’hui une spécialité érotique nippone, consistant à attacher des personnes avec art et raffinement. Cette pratique remonte très loin dans les siècles passés. C’était au départ, une technique guerrière où les prisonniers étaient attachés de façon rituelle. A chaque nature de crime était associé une technique particulière de faire les noeuds qui tenait compte également du rang social du prisonnier.
A l’époque, Tokugawa (XV et XVIème siècle), le Code Pénal prévoyait 4 types de « punition » à l’encontre des prisonniers, dont la suspension avec des cordes, baptisée Kinbaku, était la plus grave puisqu’elle pouvait aller jusqu’à la mort.
Pendant la période Edo (1603-1869), le « Hojojutsu », signifiant littéralement « l’art d’attacher avec de la corde », était considéré comme un art martial, dont les règles étaient :
– ne pas permettre au prisonnier de se glisser hors de ses liens,
– ne pas causer de séquelles physiques ou mentales,
– ne pas divulguer les techniques utilisées,
– faire en sorte que le résultat soit agréable à regarder.C’est bien sûr le dernier point qui a permis de donner naissance à ce que l’on connaît aujourd’hui sous le nom de Shibari.
Tu ne peux pas maîtriser l'art du dragon. Tu dois revenir de la montagne sacré.
Il pourra faire des jeux érotiques avec ses compagnons de cellule maintenant
nsfw
qui a dit j'aimerait mourir en train de faire l'amour?
lisser ce documentaire d'abord et vous changerez surement d'avis!
Quand on pratique le Shibari, la sécurité doit être le soucis premier :
– Ne jamais faire de nœuds coulants,
– Ne jamais étrangler ni passer de corde autour du cou,
– Ne jamais attacher ou se faire attacher sous l'emprise de drogue ou d'alcool,
– Toujours avoir une paire de solides ciseaux ou un sécateur à portée de main,
sont les principales règles auxquelles ne pas déroger.
Il semblerait que 3 d'entre elles n'aient pas ici été respectées…
Et puis, je crois qu'il y a amalgame.
Ce qui a tué ces imbéciles, c'est le "jeu du foulard".
Pas le Shibari.