Je t’aime, moi non plus : focus sur un corps de métier qui n’a pas le vent en poupe et où le moral des troupes est au plus bas !
À peine diffusé il y a quelques heures sur Arte, un reportage qui fait un constat accablant sur le climat qui règne au sein des forces de l’ordre. Deux journalistes ont pris l’initiative de partir à la rencontre de gardiens de la paix pour prendre la température.
Depuis les émeutes de 2005 et la politique du chiffre, c’est un sentiment d’amertume et de désillusion qui prédomine dans l’esprit de celle et ceux qui ont choisit le métier de flic afin d’assurer la sécurité, mais découvrent malheureusement et cela quotidiennement que, répression & PV, sont désormais leur nouvelle vocation imposée.
Certains ayant même honte de leur profession, l’un confiant : « Je dis que je suis maçon, c’est plus simple »…
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PRÉSENTATION DU FILM
Mardi 23 mars 2010. Melun s’apprête à rendre hommage au policier tué par ETA. Le chef de l’État, Nicolas Sarkozy, prend la parole. Soudain, une dizaine de policiers lui tournent le dos. Un geste de défi envers le président qui, il y a peu encore, avait la confiance de la police. Le symbole d’un malaise profond qui gagne l’institution. C’est par cette scène que s’ouvre La police et Sarko.
Le film recueille les témoignages de flics « de base », ceux qui quadrillent les zones sensibles, ceux que l’on envoie en première ligne. Émeutes, trafics de drogue, misère sociale, violences répétées : ils nous font toucher du doigt leur réalité quotidienne.
Lors des émeutes de Villiers-le-Bel, plus de trente policiers ont été blessés par balle. Ils se sont fait tirer comme des lapins, mais on leur a interdit d’en parler. Pris en étau entre des délinquants qui les considèrent comme une bande rivale et une hiérarchie qui ne leur donne pas les moyens de remplir leurs missions, les policiers ont une seule consigne : éviter à tout prix les émeutes. « La peur a changé de camp », résume l’un d’entre eux.
Un documentaire de Jean-Michel Décugis et François Bordes, coproduit par Arte.
chah!!
aïe aïe aïe c’est terrible ce reportage … temps que nos hommes politiques ne feront rien les policiers vont continuer à trinquer et nous les citoyens lambdas ont seras à la merci des voyous … Ce qui m’a le plus choquer dans cette video c’est quand le flic raconte que son groupe ce fait canarder au fusil à pompe, et lorqu’il y a 3 blessés un flic veut riposter l’un de ces colègues l’arréte et finalement il y a 21 blessés dans le rang des policiers … alors qu’une balle dans le genoux du type aurait conclu l’affaire sans plus… Lire la suite »
« Le conducteur d’un bus qui circulait lundi soir dans le quartier de la Grande Borne, à Grigny (Essonne), a été agressé par trois personnes qui lui ont volé sa caisse. Celle-ci contenait une vingtaine d’euros. Vers 21H40, le véhicule de la société des Transports Daniel Meyer s’est arrêté, alors qu’il était vide, pour laisser monter trois personnes qui se trouvaient à l’arrêt de bus.
Ils ont alors frappé le conducteur, pris la caisse, et se sont enfuis.
Légèrement blessé, et souffrant notamment d’ecchymoses, le conducteur a été conduit à l’hôpital. »
y’a du taf !
Avec une baisse des effectifs de la Police Nationale, c’est pas gagné tout sa, plus on va, moins la Police pourra se faire respecter et faire respecter l’ordre publique.
Tout sa grâce au politique, qui pensent être à l’abri vu qu’ils n’ont pas une patrouille pour un quartier mais juste pour eux..
Un reportage vraiment poignant, sans faux semblant et sans concession…je l’avais aussi « blogué », c’est bien que ce genre de documentaire circule, bravo au posteur !
Que font les légionnaires??
Qu’on envoie nos militaires!!
On a aussi des tarés du côté de l’Etat et avec tous les ingé militaires, les forces spéciales etc on ne peut rien faire..???
Les racailles ne comprennent qu’à coups de baffes dans la gueule..
Nous ne pouvons pas porter assistance et servir une population qui ne veut pas être sauvée.
J’espère que la population (tous ceux qui se sentent français, sur le papier ou ceux qui ont fait de la France leurs Patrie) se REVEILLENT un jour pour nous aider…
Nous n’y arriverons pas seul.