À quelques jours du premier anniversaire du drame, Francesco Schettino s’est expliqué en décembre dernier pour la première fois à la télévision française.
Cette interview n’est pas tout à fait récente (elle date exactement du 16 décembre 2012, mais elle est intéressante dans la mesure où Francesco Schettino, le commandant du Concordia (le navire qui s’est échoué il y a un an près de l’île du Giglio, en Toscane, faisant 32 morts), donne une version bien différente de celle que les médias ont relayé, faisant de lui l’un des hommes les plus détestés d’Italie (il s’est d’ailleurs plaint aujourd’hui d’avoir été ‘dépeint comme étant pire que Ben Laden‘, dans une interview au quotidien La Stampa.
Bien entendu, le commandant livre ici une version qui va lui servir de défense juridique lors du procès et tenter de le sortir du pétrin tout en lavant quelque peu son honneur.
Toujours assigné à résidence, il est poursuivi par la justice pour naufrage, homicides par imprudence et abandon de navire.
Franchement ça sent la relaxe. En tout cas, les faits semblent se recouper
Le commandant doit être LA dernière personne qui descend de son navire lors d’un naufrage, le bateau peut-être à 45° penché à l’horizontale, à la verticale peu importe. Il se doit de gérer ses passager et son équipage c’est son rôle.
Donc il n’a pas à être relaxé, bien qu’il est peut-être gérer le naufrage depuis un rocher (je vois pas comment…) il n’a pas suivi ses ordres et son devoir. Il se doit d’être puni.