Plusieurs grandes marques anglo-saxonnes se retrouvent dans le collimateur d’un office québécois, bien décidé à leur faire changer de nom !
On savait la « Belle Province » peut enclin à se soumettre à la domination de l’anglais par la francisation (parfois au péril du ridicule) d’à peu près tout et n’importe quoi, de courriel plutôt que e-mail à magasinage plutôt que shopping.
Ceci s’explique par l’isolement linguistique du Québec pendant deux siècles qui, confronté à la turgescence des anglicismes, au point de se sentir culturellement menacé, a décidé d’inverser la tendance. Alors, dans les années 70, il a été adopté de renforcer l’usage de la langue française au moyen d’une loi officialisant le français comme langue nationale du Québec, la loi 101.
Depuis se livre une bataille rangée linguistique entre la culture anglo-saxonne et la culture québécoise, qui trouve écho aujourd’hui dans l’actualité avec l’office québécois de langue française (OQLF), qui appelle les marques de commerce à se « franciser » ou bien d’ajouter un mot représentant les produits vendus.
Si la chaîne de fast-food KFC a épousé la mesure comme en atteste l’illustration de ce billet, passant de Kentucky Fried Chicken à Poulet Frit à la Kentucky, six grandes marques (Walmart, Best Buy, Costco, Gap, Old Navy et Guess) se montrent totalement réfractaire à l’idée de devoir changer de nom ou d’ajouter un mot ou une phrase en français à leur marque sur le territoire québécois. Si cela devait s’appliquer, Wal-Mart pourrait ainsi devenir « le magasin Walmart » ou Gap « la boutique Gap ».
Pour s’amender de la requête de l’OQLF, ces grandes enseignes de distribution implantées chez les derniers irréductibles gaulois, ont saisi ce jeudi la cour supérieure du Québec pour déterminer si oui ou non l’office en question était en mesure de les obliger à adopter un descriptif générique en français.
Mesure louable ou non, il reste intéressant de souligner que selon l’article 63 de la loi 101, le nom d’une entreprise doit être en français.
Source : LSA.fr
Ils ont bien raison !
ils sont vraiment abrutis,
et pourquoi ne pas aussi interdire, les prénoms à consonance non française ?
Raisonnement absurde, puisqu’une marque est un nom propre à la base : aucune raison de le « traduire »…
Je trouve cette mesure louable. Mais je suis de même avis que Anonyme_02, pour les marques étant souvent des noms propres ça serais serrai exagéré.
Quoi des noms propres!?!
Best buy => meilleur achat/ prix
Gap =>écart
Old Navy, c’est bon je ne continue pas…. Alors oui, il y a des noms propres mais pas que….
Et les cousins du Quebec ont raison! sans ca, dans 50 ans, ils ne parleront plus francais. Deja qu’a montreal, ca commence a etre limite….
Encore une »non-nouvelle », ca fait longtemps que KFC est »francise » et ils utilisent bien plus d’anglicismes que les francais, en plus des tournures de phrases anglaises !
Déja qu’il francise les noms des films, exemple Fast and Furious ça devient rapide et méchant ça perd toute crédibilité
Il y a des gens qui sont vraiment payés à rien foutre partout sur cette planète…
Et les Apple store ils vont les forcer à les appeler comment ? Les boutiques pomme ?
Poulet frit à la Kentucky … c’est quand même drôle ! 🙂
Je les trouvais con de faire ca mais au final si j’etais a leur place j’aurai fais pareil.
Je préfère voir une traduction comme Poulet Frit Kentucky (KFC) au lieu de voir en France un une Station Self-Service (Station libre-service au Québec)
ou bien un titre de film comme Lendemain de veille (Hangover) au lieu de Very Bad Trip.
Je conseille à tous ceux qui lisent ce « post » (pardon article) et mon message de se renseigner un peu sur le Québec avant de dire des énormités. Effectivement il est louable de leur part de vouloir protéger leur identité, ils sont encerclés de partout par des anglophones et ne veulent pas finir de même. Et je pense que la France et les français devraient faire de même, la langue française tout comme la langue québécoise (oui oui il s’agit bien d’une langue, ils ont leur propre vocabulaire et expressions) sont de jolies langues. Tout comme certains incendient l’usage des textos… Lire la suite »
vive le québec libre