Subir sa piqûre qualifiée de » Balle de fusil » est obligatoire dans certaines tribus lors du passage à la puberté.
Les Paraponera clavata résident dans les forêts tropicales du sud du Nicaragua jusqu’au Paraguay et vivent dans de petites colonies (une centaine d’individus au maximum). Elles compensent leur faible effectif par une taille impressionnante (18-25 mms) et par leur redoutable agressivité .Ces fourmis pourvues d’un long dard infligent lors d’une piqûre une douleur instantanée insupportable classée première sur l’échelle de la douleur de Schmidt. Ce calvaire pouvant durer jusqu’à 24H selon l’endroit touché est du au venin composé de ponératoxine (un peptide neurotoxique) et d’acide formique.
Ainsi chez les indigènes amazoniens du Brésil et de Guyane française comme les Wayana, les Wayãpi, les Apalai, et les Satere-Mawe, on met à l’épreuve les jeunes pubères masculins et parfois féminins en leur imposant un contact prolongé de plusieurs minutes avec les fourmis. La finalité de ce rite est de montrer son courage en restant le plus stoïque possible.
Dans cette vidéo un naturaliste anglais, Steve Backshall, s’essaye à l’épreuve et le résultat est hallucinant.
Comment j’ai flipper avec les photos, on passe d’une petite à une grande d’un coups….
whaou il a l’air de jouir comme le mec pour chialer comme un gosse et être ensuite dans les vapes… :/
C’est super intelligent comme tradition…
Et depuis quand une tradition doit être intelligente…
Qui c’est qui lui a demandé de faire ça à la base ?