Âgée de 30 ans, cette Iranienne a succombé à ses blessures après s’être immolée par le feu devant le tribunal révolutionnaire à Téhéran. La jeune fille s’est aspergée d’essence après avoir entendu dire qu’elle allait écoper de six mois de prison. Son crime ? S’être introduite dans un stade pour assister à un match de football de son équipe préférée.
L’annonce, lundi 9 septembre, du décès de celle que l’on surnommait Blue girl (la « fille bleue »), en référence au club Esteghlal qu’elle supportait, a provoqué une vague de soutien, d’hommage et d’indignation sur les réseaux sociaux.
De nombreux Iraniens ainsi que de nombreuses personnes à travers le monde ont fait part de leur indignation en partageant le hashtag #BlueGirl sur les réseaux sociaux et en interpellant la FIFA au sujet de l’affaire.
La fédération internationale s’est d’ailleurs exprimée sur ce drame, s’adressant à la famille de Sahar Khodayari et aux autorités iraniennes : « Nous réitérons nos appels à assurer la liberté et la sécurité de toutes les femmes engagées dans cette bataille légitime pour mettre fin aux interdictions d’entrer dans les stades. »
En Afghanistan, en solidarité avec l'iranienne Sahar Khodayari, des femmes, sans voile, se sont rendues dans un stade de Kaboul https://t.co/wqOZpv1Ya0 @IranLionness pic.twitter.com/TsolLFg95e
— L'important (@Limportant_fr) September 14, 2019