La patiente de 34 ans a compris que la situation n’était pas normale lorsque le médecin s’est déshabillé pour mettre un préservatif.
C’est Le Progrès qui rapporte cette histoire. Dimanche 15 juin à la clinique du Tonkin à Villeurbanne : une patiente de 34 ans se présente aux urgences pour des douleurs au ventre. Un urgentiste de 50 ans se présente et, constatant les symptômes, décide de pratiquer un examen gynécologique.
Après un premier examen avec des gants, le médecin aurait emmené sa patiente dans sa chambre de garde, avant de se livrer à des gestes intimes. Il se serait ensuite déshabillé pour enfiler un préservatif. La jeune femme le repousse et met fin à cet “examen”.
La jeune femme souffre d’un handicap mental, mais le médecin a assuré ne pas l’avoir remarqué, et s’il reconnait les actes sexuels commis sur sa patiente, il affirme qu’il pensait qu’elle était consentante. Il aurait interprété un sourire comme une invitation à aller plus loin.
Le médecin, père de 3 enfants, a été présenté ce jeudi 19 juin au parquet pour viol aggravé.
Tentative, c’est une tentative.
Je comprends même pourquoi le cas est déjà considéré comme “viol aggravé” !
A moins d’une erreur journalistique !
. L’article L.222-23 du Code pénal dispose que : « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui, par violence, contrainte, menace ou surprise, est un viol ».